Projet d’appli mobile : l’expression de besoins, un casse-tête insoluble ?

2.Mai.18

Lorsqu’une entreprise démarre une réflexion à propos de la mise en place d’une appli mobile, il lui faut réaliser son cadrage fonctionnel ; c’est-à-dire formaliser ses besoins dans un cahier des charges.

Dire ce dont on a besoin : cela paraît si simple… Pourtant, cela reste une difficulté pour bon nombre d’entreprises.

Comment décrire de manière exhaustive ce que l’on attend de l’appli ? Comment préciser les contraintes dont il faudra tenir compte ? Comment prioriser ses attentes pour rester dans le budget ?

Pour garantir une bonne prise en compte de tous les aspects du projet, il peut être nécessaire de mettre en place un atelier de cadrage fonctionnel.

 

Pourquoi un atelier de cadrage fonctionnel pour votre appli mobile ?

Même si un cahier des charges est préexistant, il est souvent nécessaire de reformuler la demande, car elle n’est ni précise, ni exhaustive.

C’est tout à fait normal : ce qui est implicite pour le donneur d’ordre, ne l’est pas forcément pour l’équipe de développement (chef de projet, développeurs, designers). Et vice-versa.

À titre d’exemple, l’atelier de cadrage fonctionnel d’InfleXsys, s’inspire de méthodes de cocréation (Design Thinking) qui tiennent compte de l’existant (budget, planning, ressources disponibles…), tout en laissant une grande part à la créativité.

Il a pour objectif de valider une liste exhaustive et priorisée de fonctionnalités répondant aux attentes exprimées (en termes d’usage) dans un cadre défini au préalable.

Il donne donc lieu à un livrable, que le donneur d’ordre valide, et qui devient l’élément fondateur du projet.

Comment se déroule habituellement un tel atelier ?

L’atelier de cadrage fonctionnel de votre appli mobile comprend 4 étapes :

Une réunion de préparation 

Elle se déroule en amont et permet de :

  • préciser vos objectifs et vos attentes,
  • éclaircir certains points encore flous du cahier des charges,
  • identifier les participants à l’atelier (Sprint Team)
  • lister les contraintes à respecter.

Il est important de faire participer à l’atelier de futurs utilisateurs de l’appli mobile.

À l’issue de cette réunion, un compte rendu vous est adressé afin que vous le complétiez si nécessaire et que vous le validiez.

Ce document permet de définir le « terrain de jeu » de l’atelier de cadrage.

La première session d’atelier de cadrage fonctionnel 

Elle se déroule ensuite sur une journée.

Son objectif est d’aider la Sprint Team à compléter et à prioriser la liste des fonctionnalités de votre appli mobile initialement décrite dans le cahier des charges.

Ce travail s’appuie  sur une approche inspirée du Design Thinking.

Pour cela, l’équipe suit un parcours en 5 étapes (Immersion, Idéation1, Décision, Idéation2, Pré-prototypage), composées d’une succession d’activités, de temps de travail en sous-groupe et de restitutions.

Dans la phase de Décision, cruciale, l’équipe identifie objectivement quelles fonctionnalités elle conserve (Must Have, Nice to Have) et lesquelles elle écarte.

Les membres de la Sprint Team se mettent donc d’accord sur une liste fonctionnelle priorisée et sélectionnent un écran ou une fonctionnalité principal.e qu’ils prototypent sous la forme d’un wireframe.

Une période intersession de validation

Dans cette période, la liste fonctionnelle (ou backlog) peut être complétée à froid, commentée, puis finalisée.

Une maquette (mock up intégrant la charte graphique) de l’écran ou de la fonctionnalité choisi.e est réalisée par les designers, puis validée par le donneur d’ordre.

Une deuxième session d’atelier

Cette session de travail, plus courte, permet :

  • de vous présenter et de vous remettre le livrable (compte rendu d’atelier, backlog, wireframe, mock-up) ;
  • puis, d’expliquer le mode opératoire du développement à venir (méthodologie, vocabulaire, process, etc.)

 

Cette approche du cadrage fonctionnel a été conçue pour s’adapter à la problématique du développement d’appli mobile.

Elle fait intervenir les utilisateurs dès la phase de réflexion puisqu’on les invite à cocréer le produit, tout en répondant à la volonté du donneur d’ordre.

Elle permet donc de faire coïncider les enjeux stratégiques (et notamment financiers) des uns avec la réalité de terrain des autres.

 

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