De manière générale, les entreprises, tous secteurs confondus, réussissent à avancer sur le chemin de leur transformation numérique, en gommant frein après frein.
Car, ce n’est pas qu’une question de mise à niveau technologique : la technologie n’est qu’un moyen de mettre en œuvre la transformation digitale, ce n’est pas sa finalité.
Deux des freins les plus couramment rencontrés sont la résistance au changement et les silos existant dans l’entreprise. Tous deux sont liés au capital humain et à la capacité de bien communiquer.
Le capital humain : à la fois frein… et levier de la transformation numérique dans les entreprises
Bien souvent, ce qui freine en tout premier lieu le développement du numérique dans l’entreprise, ce sont les difficultés rencontrées par les équipes à s’adapter au changement et à s’approprier de nouveaux outils technologiques.
Une enquête menée par Cap Gemini montre que l’impact de ce frein est sous-estimé par bon nombre d’entreprises.
En effet, une part significative d’entre elles n’incluent pas les salariés dans les réflexions menées au sujet de la transformation digitale.
Et par ailleurs, elles n’ont pas identifié au préalable quelles sont les compétences manquantes dans les équipes (aujourd’hui et demain) pour appréhender cette transformation.
Peu d’entre elles, ont déjà mis en place les actions concrètes permettant de combler ce « fossé numérique » ; c’est-à-dire former les équipes en place et recruter les talents disposant des compétences requises.
Les entreprises qui avancent le plus vite dans leur transformation sont celles qui ont mis en œuvre les actions d’accompagnement nécessaires pour augmenter la dextérité digitale de leurs salariés.
Cela comprend bien sûr l’acculturation numérique, mais aussi une communication appropriée sur le fait que le digital, s’il va détruire des emplois, va aussi en créer de nouveaux…
D’où la nécessaire implication des Ressources Humaines pour anticiper cette évolution, et former les salariés aux emplois de demain.
Mais, accompagner les collaborateurs dans leur appropriation de la transformation digitale de l’entreprise, c’est aussi :
- encourager les initiatives individuelles allant dans le sens de la stratégie d’entreprise…
- Et donc créer un climat dans lequel la prise de risque est acceptée.
- C’est donc aussi, évoluer vers une culture d’entreprise plus agile, plus ouverte sur l’innovation…
Casser les silos existant dans l’entreprise
On l’a vu dans un précédent article, la transformation numérique de l’entreprise dépend de la capacité de ses dirigeants à l’appréhender comme un projet global impliquant toutes les directions, et pas seulement la direction informatique.
Cela permet d’aligner les objectifs des uns et des autres sur une même vision, et d’inviter les différentes équipes à joindre leurs efforts dans la mise en œuvre des moyens nécessaires à l’atteinte de ces objectifs.
Cette capacité des équipes transverses, Métier et informatique à travailler ensemble, induit :
- Une nécessaire interopérabilité des différents systèmes d’information de l’entreprise ;
- La possibilité d’intégrer (et de traiter en temps réel si nécessaire) les données qui sont recueillies (parfois en masse) par ses différents SI ;
- La prise en considération des aspects sécuritaires liés à la conservation et à l’accès à ces données ;
- Et enfin, le renforcement de l’agilité des équipes informatiques pour répondre efficacement aux requêtes qui leur sont soumises.
Autant de challenges que doit relever la direction informatique pour accompagner le développement de la transformation digitale.
Pour aller plus loin :
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